MAUPRAT
Notice
Dédicace: À Gustave Papet
... Je me cramponnais avec frayeur à la croupière du cheval ou àl'habit de mon grand-père...—Dessin de J. LE BLANT, gravure de H. TOUSSAINT
—Vous êtes un misérable! dit Edmée en me repoussant de sacravache...—Dessin de J. LE BLANT, gravure de H. TOUSSAINT
... Mon oncle Laurent, mortellement blessé, venait expirer sous nosyeux...—Dessin de J. LE BLANT, gravure de H. TOUSSAINT
... Je pris Edmée dans mes bras et la portai à l'autre bord duruisseau...—Dessin de J. LE BLANT, gravure de H. TOUSSAINT
... Je couvrais de mes lèvres la blessure que j'avais faite àEdmée...—Dessin de J. LE BLANT, gravure de H. TOUSSAINT
... Edmée me passa l'anneau au doigt, en adressant quelques reprochesà l'abbé...—Dessin de J. LE BLANT, gravure de H. TOUSSAINT
... Jean Mauprat était debout auprès du lit...—Dessinde J. LE BLANT, gravure de H. TOUSSAINT
... Edmée avait reconnu Jean Mauprat sous le capuchon dumoine...—Dessin de J. LE BLANT, gravure de H. TOUSSAINT
... Edmée était étendue par terre, baignant dans sonsang...—Dessin de J. LE BLANT, gravure de H. TOUSSAINT
... Pendant que Marcasse accomplissait son périlleux trajet, deuxcoups de feu partirent de la tour...—Dessin de J. LE BLANT, gravure de H. TOUSSAINT
Quand j'écrivis le roman de Mauprat à Nohant, en 1846, je crois, jevenais de plaider en séparation. Le mariage, dont, jusque-là, j'avaiscombattu les abus, laissant peut-être croire, faute d'avoirsuffisamment développé ma pensée, que j'en méconnaissais l'essence,m'apparaissait précisément dans toute la beauté morale de sonprincipe.
À quelque chose malheur est bon, pour qui sait réfléchir: plus jevenais de voir combien il est pénible et douloureux d'avoir à romprede tels liens, plus je sentais que ce qui manque au mariage, ce sont deséléments de bonheur et d'équité d'un ordre trop élevé pour que lasociété actuelle s'en préoccupe. La société s'efforce, aucontraire, de rabaisser cette institution sacrée, en l'assimilant à uncontrat d'intérêts matériels; elle l'attaque de tous les côtés àla fois, par l'esprit de ses mœurs, par ses préjugés, par sonincrédulité hypocrite.
Tout en faisant un roman, pour m'occuper et me distraire, la pensée mevint de peindre un amour exclusif, éternel, avant, pendant et après lemariage. Je fis donc le héros de mon livre proclamant, à quatre-vingtsans, sa fidélité pour la seule femme qu'il eût aimée.
L'idéal de l'amour est ce BU KİTABI OKUMAK İÇİN ÜYE OLUN VEYA GİRİŞ YAPIN!
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